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Commençant à peindre et à toréer presque en même temps, entre Garrigues et Camargue, Cévennes et Andalousie, Swan Soto n’est pas peintre-torero, ni torero-peintre, Swan est naturellement peintre.

 

En effet, la peinture l’habite complètement, il a fallu d’abord passer par des moments de gloire liés à l’épreuve du sang, devenir torero. Adoubé et reconnu par ses pairs, il aura une carrière remarquée, entre la France, l’Espagne, le Mexique et le Pérou.

 

Encouragé et suivi par l’éleveur Jean Lafont, propriétaire de la célèbre discothèque la Churascaia, est baigné dans l’univers de cet homme de goût chez qui l’art et le raffinement occupent toute la place. Il se nourrit des peintres surréalistes, découvre les livres rares qui s’offrent à lui.

 

En 2008, il quitte les arènes pour se consacrer pleinement à la peinture. S’il ne dessine plus de passes, seul, devant son public, c’est face à la toile dans son atelier qu’il continue à s’exprimer sur l’art taurin et ce qui entoure cet environnement.

 

Un territoire où cohabitent taureaux, chevaux, gardians, une nature riche en diversité, qui vibre au rythme des saisons et des fêtes de villages. L’univers du peintre est occupé par les souvenirs et les rencontres liés à sa carrière et à sa terre camarguaise, tantôt brûlée par le soleil, tantôt sous les eaux du fleuve en colère.

 

Dans son atelier nîmois, entre dessins, peintures et sculptures, la fenêtre ouverte sur le ciel, Swan Soto a troqué son habit de lumière pour revêtir sa blouse de peintre.

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